vendredi 29 avril 2016

Some chunks of joy to share


Dans un quotidien parfois routinier et pas toujours marrant, il y a parfois des pépites de joie à partager.

Sometimes the daily routine is a kind of burden. Not so heavy, but not so happy either...

Je vis dans une petite ville où la probabilité que ce genre de parenthèse arrive est plus que limitée - mais sait on jamais?-
I live in a really little town, where I guess I'll never live the surprise of a singing flashmob... 

En tout cas j'avais envie de partager avec vous deux vidéos qui m'ont apporté beaucoup de joie aujourd'hui.
But today I wanted to share theses 2 videos, because I really enjoy them.

Une chorale dans une bibliothèque de Valladolid
 (j'ignore de quel morceau il s'agit, si l'un de vous connait et peut me donner les références?)
The first one is a choral event at a public library in Valladolid



Et un gospel magnifique entre 2 arrêts de tram à la fin d'une journée de travail...





And the second one is a wonderful interpretation of "Amazing grace" in a railway at the end of a working day.

J’espère que vous aussi, vous trouverez quelques pépites de joie pour ensoleiller votre weekend...
a bientôt!
I hope  that you'll also find some chunks of joy to share this weekend.
See you soon!

dimanche 17 avril 2016

De longue haleine

Un ouvrage commencé il y a presque 8 mois... et enfin fini.





 Ne me reste plus qu'à trouver le  temps de passer à la poste pour l'envoyer à sa destinataire .


Je vais ensuite pouvoir retourner à des patchworks classiques, (trois en projet) , en esperant qu'ils prendront un peu moins longtemps!


A bientôt!




I began this boutis 8 month ago, and it's -a last- finished!


 I just have to take some time to send it to my mom.



And now, I'll have time for the 3 quilting projects I have in mind, hopefully they will be easier!


 See you soon!

mardi 5 avril 2016

Des jours comme ça...


Le réveil sonne, et pas envie de se lever. L'impression de ne pas avoir assez dormi; La douleur déjà, les éclairs dans un bras qui  semble peser une tonne.
 Envie de rester blottie sous la couette, au chaud, à la poursuite de je ne sais quel rêve.

Secouer les enfants pour qu'ils se préparent -tout en pestant intérieurement.. à leur âge ils pourraient se lever et se préparer sans que je sois derrière eux.

 Premier café, première clope, temps gris dehors, il pleut. Envie de retourner sous la couette. La douleur est là, insistante, et je sais qu'elle ne me lâchera pas de la journée.

Ranger la maison, partir au boulot. Et enchaîner les heures.  Serrer les dents, rester calme, ne rien laisser paraître.

Gérer toute la journée l'agressivité, le stress, les problèmes des uns et des autres.

Puis attaquer la montagne de paperasse, une fois que tout le monde est parti. Et les coups de fils aux collègues, parce que c'est le seul moment où je peux le faire sans être dérangée.
 Et les heures s'accumulent.
Je ne peux même plus parler de douleur ou de fatigue.. c'est au delà de ça.

Rentrer tard. Enchaîner sur la routine, le linge à ramasser, le repas à préparer..

Et l'impression d'avoir vraiment eu une journée de merde.

Puis au final un petit détour par le blog de Christophe André.
Juste comme ça, parce que je n'ai même pas l’énergie de sortir mon tricot ou de filer un peu.

Et là je réalise...
La chance que j'ai...
 je suis vivante
 J'aime et je suis aimée
Je vais pouvoir prendre une douche chaude, m'étirer, gérer ma douleur et prendre soin de moi, et me coucher tôt.
Et  d'un seul coup, la journée que je viens de passer prend un tout autre sens.

Il y a des jours comme ça, où on apprend quelque chose....